Référencement et visibilité d’un site web sont au centre du développement business en PME. Les Directions Marketing scrutent le SEO qui dicte une large part du trafic et conversions. Les résultats de la présence en ligne sont déjà des signaux d’affaires. Ils éclairent sur l’audience, ses attentes et comportements. Le référencement naturel est donc un enjeu majeur et la mesure de sa performance dynamique une nécessité. Comment les équipes marketing PME, habituées des données et indicateurs très analytiques des outils de suivi SEO, gagnent à aider leurs choix avec un tableau de bord visuel, automatisé et global ? Quel reporting “prise de recul” pour centraliser et analyser avec habileté les données du SEO ?

Ceci est la Partie I° d’un sujet sur la visualisation de données SEO. Le levier Data Visualisation au profit du référencement naturel, dit organique. Je commence ici avec le besoin ressenti de “Dashboard SEO“.

La Partie II° vous présente AvizSEO, nouvel outil Tableau de Bord visuel et d’analyse : un puissant reporting pour piloter la performance Visibilité. Conçu à 4 mains avec Magali COLIN, experte “Business Intelligence” (BI). L’outil de reporting, destiné aux PME, et testé depuis 6 mois, sera diffusé mi-février 2023. Vous avez ici 4 vues du Dashboard pour introduire l’outil. Une vidéo de présentation vous attend également. Restez à l’écoute.

SOMMAIRE

1. Un Spécialiste Pensée Visuelle sur l’Analyse SEO
2. Piloter mon SEO de façon Visuelle et Stratégique
3. Dashboard Visuel : Voir le SEO comme un Produit
4. Et si en 2023 on choisissait de Dézoomer le SEO ?
5. Stabilité, Fluidité : leviers en Analyse Dynamique
6. Gains en Datavisualisation : Parler à toute l’équipe
7. Un SEO « Lien au Marché » et à Valoriser en Équipe
8. Mes Pratiques et Outils Visuels pour un SEO éclairé
9. Mes Outils SEO : rapide retour sur la Valeur d’Usage
10. Outils SEO puissants, mais la Frustration demeure
11. Google DataStudio : pertinent en DashBoard SEO ?
    

1. Un Spécialiste Pensée Visuelle se penche sur l’Analyse SEO

 

Des années que je suis passionné et SEO, et propose ce service à mes clients. J’ai déjà fait mention des bénéfices du Mind Mapping pour le SEO. En stratégie de contenus et en rédaction web. Et en tant que spécialiste et formateur Pensée Visuelle – Mind Mapping chez Mind-Mapping-Décision, et Copywriter, je suis obsédé par les gains potentiels, liés à l’exploitation d’une Big Picture dédiée au SEO.

Je rêve de naviguer dans des data réelles, multi-niveaux, de façon fluide. Avec assez d’automatisation pour me libérer tâches fastidieuses des lourds fichiers Excel, et assez de liberté pour choisir mes angles d’analyse. Un équilibre entre processus stables et flexibilité, pour des rapports de performance personnalisés selon les objectifs marketing, et le niveau de maturité des équipes.

Démarche éclairée, inspirée et dirigée 100% vers la valorisation. Parler toujours plus à l’audience visée, servir la promesse de valeur d’une manière unique et lisible. Stratégie efficace de visualisation des données. Un reporting d’informations et ses templates sur étagère, pour “rencontrer” nos clients là où ils nous attendent. Et devancer les concurrents.

Je ne trouvais pas vraiment de réponse dans mes (déjà nombreux) outils existants. Alors, j’ai imaginé une solution testée maintenant depuis 6 mois. Elle sera présentée en partie II° de ce sujet. Vous avez déjà dans cet article en exclusivité, un aperçu de notre outil de reporting de données.

Je vous invite de suite à poser vos questions, et manifester votre intérêt pour cette forme de visualisation. Utilisez le Formulaire en bas de cet article pour cela.

2. Comment piloter le SEO de manière Visuelle et Stratégique ?

 

Pour les PME, quelque soit leur secteur d’activité, une présence en ligne efficace est cruciale. Pour attirer de nouveaux clients et augmenter leurs ventes, elles comptent toutes sur l’optimisation pour les moteurs de recherche (SEO). Je précise que dans le dispositif présenté ici, on ne mesure que la performance Google liée au “Search” et adossée aux contenus. Le trafic Direct n’est pas présent dans ces rapports d’analyse détaillés. Le trafic payant issu des publicités Google Ads ou celui des réseaux sociaux non plus. Ces éléments peuvent être intégrés via un élargissement des sources. Mais le choix initial est déjà de bien traiter la partie référencement naturel.

Un tableau de bord SEO doit aider ces PME à suivre les performances de leur site Web dans les moteurs de recherche. Il doit offrir un instantané facile à lire : avec “ce qui va” et “ce qui ne va pas“ pour le référencement. Il faut identifier vite les domaines à améliorer, et les faire progresser en continu. Et pas juste suivre une liste fermée de mots clés.

Le succès business d’un processus de référencement passe par des processus articulés, des outils adaptés, performants, et bien utilisés. Par un contrôle et suivi des résultats obtenus. Le tableau de bord du référencement organique permet de repérer une anomalie dans votre présence en ligne. Avec ses templates, Il installe des habitudes de questionnement à partir des évolutions de tendances. Avant que des situations négatives ne s’installent. Il est utile pour identifier assez en amont les opportunités de gains en référencement.

VOIR CADRAGE DU BESOIN EN 🎦 CI-DESSOUS

Des outils SEO très puissants. Jusqu’où ?

Le référencement est un sport complexe et évolutif. Un sport à risques aussi. Car il vous place en dépendance des règles du jeu évolutives des moteurs. Les organisations et les pratiques tentent de suivre le rythme. Les outils poussent et se spécialisent. Pour la prise de hauteur stratégique, les nouvelles solutions clament aujourd’hui l’axe sémantique (clusters, cocons), le SEO prédictif (insights), ou les gains de l’Intelligence Artificielle (GPT-3.5 et autres LLM). Solutions axées sur des choix analytiques toujours plus fins. Plus de données. Plus de profondeur. À penser que le trésor est 100% quelque part en dessous ! Mais est-ce bien toujours le cas ?

Recherche de vision globale avec ces outils

Dans la combinaison d’outils SEO que j’utilise (j’en parle plus bas), en plus de la puissance analytique offerte, j’attends une vraie “vue d’ensemble“. J’attends un rapport de performance “overview“, automatisé, sur-mesure et à personnaliser. Stables et cumulés d’une période sur l’autre.

Des rapports simples, lisibles et utiles pour monitorer le suivi des données complexes. Reporting qui surveille et détecte les forces, les saillances. Pour rentabiliser les efforts liés au référencement. Des templates qui offrent de dialoguer avec les clients et bénéficiaires de cette visibilité (Dirigeants, Directions Marketing – Ventes). Car le référencement peut prendre du temps, selon l’intensité de la compétition.

Amplifier le trafic et les conversions du site, passe par la détection des réels facteurs de performance. Pas sur de simples croyances. Adapter aux destinataires, l’information de synthèse alimente une communication qualitative pour des actions bien orientées.

Une formalisation des métriques marketing dont je suis le metteur en scène. Sans cette restitution de valeur, j’ai le sentiment que ces outils se jouent de moi. Jusqu’à me méfier parfois de leurs “révélations”. Les métriques choisies ici doivent le plus possible avoir une capacité de reliance aux comportements de mon audience : clients, visiteurs, prospects ou leads.

La question : comment disposer des indicateurs clés pour bien décider sur ces 2 axes clés :

• Large : les thèmes, mots clés qui collent à l’audience. Comment ils progressent, se croisent, s’hybrident.
• Vertical : “on page”, choix de conception, supports, CTA les plus efficaces pour générer des conversions.

 

3. Dashboard Référencement : le SEO comme un Produit

Stop au Syndrome Analysis – Paralysis (Paralysie d’Analyse)

Vous avez déjà ressenti cela ?

Les datas, les vues et PKI analytiques s’enchaînent, issus des puissants outils visibilité que vous utilisez. Une valeur ajoutée pas toujours visible justement. À trop analyser et creuser, on se retrouve comme “paralysé”. Un risque d’inactivité et de blocage de l’action.

L’analyste, aveuglé par cette toute-puissance des outils, veut trouver LA solution ultime et parfaite. Délaissant les bénéfices de mini-audit ciblé, de scénarios et améliorations itératives par petites touches. Au final, le peur de l’échec surpasse le désir de progression et d’apprentissage. Et plus la compétition sur les pages de résultats est rude, plus la tendance néfaste se renforce.

Une posture très (trop) analytique, induite par les outils, va pousser à cultiver une attitude “en profondeur” vis-à-vis du référencement. Des Managers Marketing deviennent obsédés par les facteurs de classement de Google. Au lieu de cultiver le lien à l’audience. Et commencer par ce qui doit être corrigé sur le site actuel. C’est un vrai risque.

Business Intelligence : 100% taillée pour la complexité

La BI regarde la réalité en face. Vous le savez comme moi, depuis des années, le référencement organique n’est plus juste une question de mots clés. Et les cycles de vente sont souvent longs ! La complexité est passée par là. Conséquences pour la visibilité :  une stratégie organique met en œuvre un subtil équilibre entre compétences analytiques et créatives. Doublé d’un instinct – flair des visiteurs – prospects – clients.

La BI (Business Intelligence) est familière des approches complexes et systémiques. Exemple avec les données commerciales et business et l’axe “Produit”. Départements et Chefs de Produits centrent la Datavisualisation sur un produit – une gamme, un type de client, un commercial, des campagnes, des zones de chalandise, des segments de marché. Et toutes combinaisons de ces dimensions, avec le soutien de l’analytics et automatisation.

Ces dimensions trouvent leurs correspondances dans une logique SEO. La BI sait supporter des dynamiques semblables à celles en jeu dans les moteurs de recherche.

D’ailleurs, en référencement, les règles du jeu, les “core update”, se succèdent même souvent plus vite que les Produits physiques des services commerciaux, surtout en B2B.

Voilà le constat qui m’a fait examiner ce que mes outils faisaient vraiment pour moi en matière de reporting.

En tant que copywriter, je ne regrette pas les règles du référencement naturel “d’avant”. L’exercice est moins facile. Mais il exige plus d’écoute et d’empathie avec les visiteurs et clients. Plus de finesse et créativité.

Et la Direction Marketing en PME, Comment fait-elle ?

Dans une PME ou ETI, au sein du Marketing, pas de distinction entre référenceurs techniques, de contenu et d’analystes. Une ou deux personnes couvrent ces domaines, parfois aidées par des ressources externes. Au final, les PKI utilisés sont proposés packagés par les outils utilisés. On trouve peu de dispositifs d’analyse, qui couvrent l’analytique, avec possibilité de naviguer dans une vue globale, plus complexe et forcément plus ambiguïté. Mais la vraie valeur est là pourtant.

On doit se questionner sur : Qui sont les bénéficiaires des tableaux de bord ? Des personnes affectées au suivi opérationnel ou le responsable marketing stratégique ? Ou encore un manager des ventes ? On vise une sélection stricte et utile des informations à présenter. Avec le bon niveau de détail. Avec l’assurance que ces informations soient actionnables pour le destinataire. Ancrer des réflexes – modèles de pensée pour une action éclairée.

4. Et si en 2023 on choisissait de Dézoomer le SEO ?

 

Qu’en est-il de notre capacité actuelle à circuler aux différents niveaux d’agrégation de la data ?

Ce que j’appelle ici “dézoomer“. Garder la puissance de l’analytique, et pouvoir en même temps “prendre de la hauteur“. En alternant les cycles Zoom In-Out. Mettre du mouvement dans les idées et les représentations des équipes. Innover.

Circuler (enfin) en harmonie du micro au macro

Un souhait de nombreux référenceurs et utilisateurs. Par exemple avec ces séquences :

• Détecter un signal faible associé à une période, une autorité, un intention visiteur
• Remonter sur une tendance vue sur une période antérieure et croiser les courbes
• Plonger dans un nouveau scénario agrégé, fait de plusieurs tendances assemblées
• Extraire des patterns propres à se connecter à la stratégie globale de l’entreprise.

Bref, ne pas s’habituer à surveiller des data trop partielles et donc biaisées. Rassurantes peut-être, mais qui ne sont pas les réels moteurs de la performance du site web.

 

Occasion Unique de Rapprocher Marketing et Ventes

Et si en plus, à travers ce Dashboard SEO, il y avait le moyen d’ouvrir des espaces de conversations et d’intelligence entre les Directions Générales, le Marketing, la Communication et les Ventes ? Avec ces données – résultats, qui sont un visage des tendances du marché. On y trouve en effet les attentes de clients (intentions, parcours, comportements), et les présences concurrentes (compétition dans les SERPs Google).

En tant qu’ancien financier, je me suis dit que cette problématique de périodes, de niveaux, de vues, de filtres, de croisements, et de visualisation du tout, était le terrain de jeu naturel des outils de Business Intelligence.

Je me suis tourné très vite vers Magali COLIN, spécialiste de ces sujets, et qui distribue en France et Benelux l’outil de BI OmniScope, très puissant. J’ai questionné Magali : Sur base de ton expérience en conception et mise en œuvre de modèles d’analyse BI, peux-tu m’éclairer sur :

• Le bénéfice d’avoir un modèle prédéfini stable d’un mois sur l’autre. Sans excès de bricolage Excel.
• Les gains d’une vision large des datas : granularité fine, comme figures agrégées.”

 

5. Stabilité et Fluidité comme leviers de l’Analyse Dynamique

Un modèle d’analyse prédéfini sur-mesure et stable

En effet, le modèle stable est intéressant. Pour notre Dashboard SEO, on travaille avec un flux de données reproductibles. Une fois construit notre jeu de données, le flux est reproduit de la même façon à chaque mise à jour mensuelle. On compare les mêmes choses avec les mêmes calculs, les mêmes traitements. Une garantie sur l’intégrité des données et les analyses. Une vraie traçabilité.

Les volumes sources de diversité et valeur

La question des volumes importants de données à explorer est un autre point clé de la Dataviz. Il faut pouvoir agréger, jouer avec les filtres, les zoom, les sélections. La valeur de l’analyse repose sur l’affinage des données : naviguer au plus fin, pour ensuite prendre du recul et avoir une vision plus globale. L’objectif est bien de mettre la lumière sur des faits marquants, impossibles à détecter de suite dans un grand jeu de données.

6. Gains Datavisualisation : Parler à toute l’équipe

La perception des données et les analyses dépendent des personnes qui les interprètent. Les métier, les profils cognitifs, les croyances entrent en jeu. En PME, je vois dans les services marketing, des “mindset” très analytiques (profil “campagnol” qui creuse), et d’autres plus transverses qui “remontent” les données (profil “saumon” de rivière) à la recherche de patterns. Les 2 axes se nourrissent. Valoriser à plusieurs, c’est possible, en croisant ces talents.

Nous avons ainsi pensé le Dashboard comme un outil de reliance. Entre les différentes dimensions de la visibilité organique, et entre les personnes qui la développent. Une bascule sécurisée, avec des vues, des onglets et templates pour chaque profil. Tous partagent une même grammaire visuelle pour décoder et valoriser en groupe. Cela facilite l’écoute et les apprentissages. Des pratiques d’intelligence Collectives encore peu usuelles en SEO.

7. Un SEO Lien au Marché, à Valoriser en Équipe

Une forte expertise est nécessaire pour décoder et bien appliquer les règles du jeu du référencement. Mais le danger, n’est-il pas aussi d’en faire quelque chose d’encore plus compliqué qu’en réalité. Renforcé par cet entre soi de la communauté des SEOs, habitués de la collaboration. À l’impossible, nul n’est tenu, mais en suivant déjà 70% des règles les plus simples des Guidelines Google, agrémentées de quelques tips échangés dans ces communautés, le résultat est déjà à la hauteur.

La récente actualité de ChatGPT nous rappelle d’ailleurs qu’au bout des bots d’indexation, il y a des algorithmes. Google ne lit pas vos textes, il ne fait “que” des calculs ! Complexes, mais c’est une machine qui traite votre contenu. Pas une raison pour oublier le lecteur. Au contraire, cela engage à s’intéresser encore plus à lui.

Exemple : Audit de Performance du site grâce au Tableau de Bord

On remarque de vite dans les Impressions sur 12 mois, 67 questions de forme : “Comment… ?”. Le degré de stabilité est examiné avec les courbes d’évolutions mensuelles. Précieux repérage pour :

1. Vérifier avec les positions moyennes que ces Questions trouvent des Réponses dans de bonnes conditions sur une page dédiée,
2. Détecter et éliminer toute cannibalisation entre pages, qui serait néfaste au classement Google. Dés-optimiser si nécessaire,
3. Grouper des Questions non répondues pour produire de nouveaux contenus recherchés et ciblés. Gérer vos cocons.

Un bénéfice de ces assemblages de données du plus fin à la vue globale. 

 

8. Mes Pratiques et Outils Visuels pour un SEO éclairé

J’utilise le visuel, dont le Mind Mapping, sur les différentes marches de la performance SEO. Voici les 7 volets de mon exploitation du Mind Mapping et des pratiques visuelles pour une visibilité stratégique et opérationnelle :

1. Stratégie SEO : carte des axes de progrès à l’année. Remises à jour (3 mois), selon évolutions des règles – métriques, PKI, résultats et leur analyse. Nouveaux scénarios, idées à expérimenter.
2. Charte éditoriale : Mind Map des éléments de langage pour ancrer le métier, le lien à l’audience, les choix et la singularité de la Marque. Liens entre ces sujets dans une optique tunnel de ventes.
3. Calendrier éditorial : Mind Map programmation de contenus. Alternances TOFU (Découverte – Attention); MOFU (Orientation – Évaluation) ; BOFU (Décision – Conversion). Thèmes et dates.
4. Intentions de l’audience : Mind Maps évolutives racontant un parcours client. Contexte et dynamique de l’expression du besoin et la motivation. Valorisées en groupe : Marketing – Ventes.
5. Recherche de mots clés : Carte de collecte et organisation des mots clés. Analyse de la concurrence, choix des angles de traitement uniques. Approche sémantique structurante.
6. Élaboration plan détaillé : utilisation proche de celle d’un “outliner”. Les résultats de la carte précédente avec de la chair rapportée. L’histoire racontée avec les seuls Titres, H2, H3, H4.
7. Production complète des articles : valorisation de la carte ci-dessus. Les sujet “subtitles” se chargent de paragraphes, images, et début de pensée UX Writing. Export final dans le CMS.

D’autres outils visuels sont mobilisés en complément des cartes mentales, comme pour le travail en groupe, l’analyse concurrentielle, la cartographie sémantique.

9. Mes Outils SEO : rapide retour sur leur Valeur d’Usage

Contexte : en amont du référencement, je suis spécialiste Veille Stratégique avec des méthode et outils dédiés. Je suis rôdé à la recherche d’informations, qui m’a d’ailleurs menée au référencement il y a + 10 ans. Ces outils me permettent de repérer les écosystèmes, tendances et nouveautés. Des contenus à valeur ajoutée qui peuvent passer sous les radars justement. Je propose mes services dans le cadre de prestations couplées : Veille + SEO, Copywriting + Référencement, Analyse marché – concurrentielle + SEO. Vous saisissez l’approche.

Choix d’outils SEO assemblés et compatibles

Pour le référencement, je mobilise les outils Google Search Console et Analytics, ou Google Trends que je ne détaille pas ici. Plus un couplage d’outils dédiés : Semrush, Ahref, Yooda – Insight et d’autres, payants ou gratuits.

Mention spéciale à Thruuu de Samuel Smith, qui, bien que textuel, me donne une vue combinée à 360° des forces en présence sur une entrée par mot(s) clé(s). Outil en constante évolution. Dont ces apports récents de brief rédacteurs ou clusters. J’aime ce genre d’outil, techniquement très au point, et qui laisse une vraie liberté pour orienter et doser l’analyse. Avec une vue et exploitation en ligne très fluide et intégrée des données remontées.

Autre mention pour les choix bienvenus de l’outil de suivi Yooda One, qui mise sur cette vue d’ensemble, avec les bénéfices du visuel. Le Tableau de bord que nous utilisons est pour le moment davantage orienté sur les contenus. Donc pas de données sur les positions concurrentes, le SEA, ou les réseaux sociaux. On se concentre sur la traduction de la promesse de valeur et choix stratégiques de positionnement en contenus utiles. Avec un point d’entrée sur les Impressions Google.

Intégrer, dézommer et mesurer pour performer

Avec ce set d’outils, je vise un haut niveau d’intégration. Car l’outil tout-en-un n’existe pas. Je privilégie des outils à large périmètre comme SemRush, et des fonctions “points forts” d’autres outils, comme les backlinks ou les Keywords Difficultés chez Ahref. Aussi un vrai apport des outils entrainés sur la langue française comme ceux de Yooda (Insight), pour des contenus nationaux

J’anticipe sur le point suivant de cet article avec cet extrait (janvier 2023) : 5 tendances SEO pour optimiser vos stratégies 2023, publié par Yooda sur le Blog du Modérateur. Je partage ce point de vue :

“Les entreprises disposent d’une masse de données, mais l’exploitation ne suit pas. Elles sont centrées sur un métier ou une expertise, avec peu de vision globale. Beaucoup d’outils sont pensés pour les experts SEO. Des analyses vraiment micro. De bonnes performances passeront par une capacité à « dézoomer » pour recoller à une vision macro sur sa stratégie. Le SEO doit s’intégrer et alimenter l’analyse stratégique”.

Exemples de vues du Dashboard SEO en exclusivité

Fort des constats ci-dessus, nous avons imaginé un Tableau de Bord Visibilité, qui soit une vraie aide à la décision pour les équipes marketing des PME. Voici 4 vues offertes par cet outil, avec la valeur de chacune. Des exemples de pilotage global, avec Tableaux de Bord, adaptés à chaque public bénéficiaire de l’équipe marketing.

Le tempo des analyses SEO est aussi posé

Ces outils, avec leurs mises à jour quotidiennes, encouragent à l’examen… quotidien.

Même si pour la plupart des sites, cela est 100% inutile. À l’exception de l’audit technique SEO, et des rendez-vous core-update (et encore pour ces derniers…).

L’étude SEMJI “18 points clés à retenir pour mieux saisir Google et positionner vos contenus en 2023” nous dit que la durée moyenne d’obtention de maturité pour les articles est de 3 mois (cas de la plupart des PME – ETI et plus).

On mesure alors le risque de non-suivi sur du temps long. Résultat : un article peut chasser l’autre. Et on passe à la suite. Pas d’enseignements réalisés. Sans même se rendre compte de la chance gâchée.

10. Outils SEO puissants, mais une Frustration demeure

Google nous dit : “chaque mois, près de 15 % des requêtes sont nouvelles“. Sous l’effet des habitudes de langage, de l’actualité, de la maturité des personnes, etc. À voir si l’effet ChatGPT va accélérer cette tendance ou pas.

Ma conviction : pour moi et mes clients, la valeur des mesures et rendus SEO, je joue sur 5 terrains :

1. Révéler les trajectoires, les tendances et les mouvements,
2. Décoder les liens à l’audience, ses attentes et filtre Google,
3. Suivre et actualiser les résultats des réalisations passées,
4. Déclencher de nouvelles pistes, scénarios à expérimenter,
5. Réaliser des apprentissages sur l’audience et ses attentes.

Ces externalités de l’analyse SEO détaillée et globale irriguent une “Intelligence de Situation” importante en marketing. Vrai levier de conversations utiles dans les équipes, et aussi avec les clients finaux.

Les enjeux très parlants des Impressions Google

Les 1ers signaux à mesurer sont les Impressions octroyées par Google (affichage sur une page de résultats). Sans elles, pas de trafic, pas de conversions. Et sans elles en 1ère page et dans le Top 3… trop peu de trafic. Mots clés principaux, secondaires ou longue traîne, leur progression, répartition par Topic, élargissement, variations, corrélations… disent déjà tant de choses.

Quel gâchis de ne pas en tirer profit. Un nombre élevé, une forte croissance des impressions indique que votre site web est sa place dans les résultats de recherche. Même s’il ne génère pas encore de trafic réel. Et cela ne se joue pas juste sur le mois de publication.

À l’inverse, comment construire et suivre une performance SEO globale avec une liste de mots clés fermée ? Qui reste la base de beaucoup d’outils cités. On peut la mettre à jour de temps en temps. Mais dans la réalité, on ne le fait pas si souvent. On regarde des indices et valeurs qui bougent. On est rassuré ou inquiet. Mais ces émotions peuvent au final être décorrélées des intentions de l’audience qui fondent notre performance réelle.

Une stratégie data driven visuelle pour le SEO

Sont-ce mes réflexes de penseur visuel ? Il me manque une sorte de “Big Picture“, une image globale sur laquelle je puisse faire des zoom Avant – Arrière. Pour servir un plan d’actions sur base des hypothèses de décodage du marché, et des résultats suivis de façon dynamique. Un suivi facile de toutes mes données pertinentes en un seul endroit. Pour une stratégie visibilité vraiment pilotée par les données (data driven). Porter nos actions là où il y a des enjeux. Livrer les bons combats.

11. Google Data Studio : Pertinent pour ce DashBoard SEO ?

L’outil Data Studio est fait pour cela. Flexible et taillé pour collecter, mesurer et offrir une vision stratégique de vos données. De quoi créer un récit des données pertinent, avec une forme adaptée aux bénéficiaires. Le reporting et ses métriques accessibles, avec une interface simple, sans être un spécialiste du code.

Un storytelling de la data, qui assemble des sources et dataset variés, ouverts à des combinaisons multiples. La promesse d’informations stratégiques pour les destinataires des rapports. Et d’un retour sur investissement pour le service Marketing.

J’utilise ces outils, mais je remarque qu’ils sont faillibles pour aider les utilisateurs à visualiser leurs données sous forme de rapports et de tableaux de bord informatifs, partageables et personnalisables. Des données qui seraient plus faciles à lire et interpréter. Ainsi, la personne impliquée en amont de ces résultats pourrait faire émerger ses propres conclusions et prendre de meilleures décisions.

Les limites éprouvées du Google Data Studio

Pas si simple en réalité de transférer le Data Studio à une tierce personne, si l’on veut couvrir un maximum de dimension. Cela devient vite une usine à gaz. Le concepteur s’y retrouve, mais les bénéficiaires sont vite perdus, et ils ont peu de liberté pour choisir et adapter leurs angles d’analyse.

Maintenant, imaginez un tableau avec ces indicateurs clés : impressions, clics, position moyenne et CTR. Par périodes mensuelles, mots, clés, landing pages, et plus. À associer et filtrer à l’envie. À analyser de façon visuelle et collaborative. Quel meilleur aperçu des performances de votre référencement ! Et une vraie aide à la décision.

Voilà pour le cadre initial posé. La partie II° de cet article vous expliquera comment notre Dashboard conçu ensemble vous offre de répondre à ces besoins. Pour de meilleures décisions. Sur les contenus, et au-delà, sur la stratégie marketing et de marché des PME et ETI.

La Partie II° qui vous présente ce Nouvel Outil Dashboard SEO en action

Vos remarques, questions “Cadrage Dashboard” : Utilisez ce formulaire